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Questions Fréquentes
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Quels sont ses effets thérapeutiques ?En France, plus d’un millier de praticiens ont recours à l’hypnose. Dans certains cas, elle constitue le traitement lui-même, dans d’autres, elle facilite l’action du médecin. Ça marche pour… – L’arrêt du tabac : 80 % de taux de réussite. L’hypnose aide aussi à lutter contre les effets du sevrage. – Le sevrage de l'alcool. – L’excès de poids, la boulimie et le grignotage : elle exerce un bon rôle de soutien psychologique dans les cures d’amaigrissement. – Lutte contre la douleur : elle ne remplace pas l’anesthésie, mais peut la compléter et permettre de diminuer les doses de médicaments. Elle est aussi de plus en plus utilisée en chirurgie dentaire. – Les troubles psychologiques : stress, phobies, névroses, anxiété, mais aussi impuissance, frigidité, problèmes de trac, de mémoire, etc. – Les troubles digestifs : ulcères, colites ou diarrhées dus au stress. – Les maladies psychosomatiques : maladies de la peau (eczéma, psoriasis, etc.), spasmophilie, rhinites à répétition, troubles de la voix et du chant, asthme. - Les séparations, le deuil. Ça ne marche pas pour… – La plupart des troubles psychiatriques graves, comme les dépressions aiguës, la schizophrénie. – Le sevrage des drogues dures. – Les maladies chroniques graves.
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Tout le monde est-il hypnotisable ?Le Dr Faimonville a démontré que l'hypnose est un état naturel de l'être humain, donc nous sommes en effet tous réceptifs à l'hypnose. Certains sont très sensibles, d'autres moyennement et d'autres enfin résistent, souvent en raison de fausses croyances.
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Suis-je réceptif à hypnose ?Au début de votre première séance, nous faisons passer des tests de suggestibilités afin de nous permettre de choisir la technique appropriée pour vous mettre en hypnose. Il est important pour vous de lâcher prise et de vivre le rêve qui vous sera proposé Eviter tout dialogue intérieur. Toute la stratégie consiste à le couper, à l’interrompre.
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Tout le monde est-il capable d’hypnotiser ?Oui. A condition de connaître la technique. Mais certaines personnes sont plus douées que d’autres… De nombreuses écoles proposent des formations en Hypnose, de spectacle ou à visée thérapeutique. Hypno-Coaching forme uniquement des personnes déjà formées en relation d'aide.
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Peut-il se produire des accidents ?Non. On se « réveille » toujours, quoi qu’il arrive. D’abord parce qu’on ne dort pas ! Ensuite parce que, si aucune suggestion ne l’entretient, le fonctionnement hypnotique se dissipe de lui-même. Quant à la prétendue influence négative de certains hypnotiseurs, entretenue par le cinéma, elle relève de la légende : aucun hypnotiseur ne peut vous forcer à faire quelque chose qui va à l’encontre de vos valeurs morales. L’hypnose n’est pas un lavage de cerveau ! On ne révèle pas ses secrets les plus intimes si on ne le désire pas…
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Peut-on s’hypnotiser soi-même ?Oui. En fait, les professionnels affirment aujourd’hui que toute hypnose est une autohypnose, le véritable pouvoir de transformation ou de guérison se trouvant dans l’esprit de la personne hypnotisée et non dans celui de l’hypnothérapeute. Il est donc tout à fait possible de s’auto-hypnotiser. Des guides pratiques et des vidéos pourront vous y aider. Nous organisons des ateliers d'apprentissage de l'autohypnose en Brabant Wallon. Ceux-ci sont animés par le Dr Philippe Vande Lanoitte
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Qu'est-ce que la transe en hypnose ?Prenons l’exemple d’un élève... Imaginons quelques instants que l’esprit de cet élève vagabonde durant l’un de ses cours. L’élève est physiquement présent dans la classe, mais nul ne peut dire avec exactitude où sont ses pensées dans ce moment précis. L’enseignant observe l’élève et se dit "encore un élève qui dort en classe !". Nous savons pertinemment que cet élève ne dort pas réellement, n’est-ce pas ? Lorsque nous vivons ces instants particuliers, nous sommes en transe, sous hypnose. Après tout, nous pouvons aussi dire que nous dormons d’une sorte de "sommeil éveillé". Un état de "transition" Voilà une des premières formes d’hypnose spontanée naturelle devant laquelle nous sommes tous égaux. Bien entendu, certains peuvent penser à juste titre "Oui, mais il y a des gens plus rêveurs que d’autres". Nous préciserons alors qu’il y a en effet, des personnes chez qui l’hypnose naturelle, la transe spontanée, est plus visible que chez d’autres. Il serait difficile de faire une liste exhaustive de toutes ces occasions où nous vivons naturellement la transe sans que nous en ayons totalement conscience. Il est fort probable que tout à l’heure, ou tout de suite après, vous preniez pleinement conscience de quelques moments spontanés de transe. Ce pourra être au détour d’un songe ou d’une contemplation, ou d'un autre phénomène de nature semblable. Vous penserez sans doute alors "Tiens, je suis en transe". Vous sentirez dans un sourire naissant ou une sensation de qualité égale, cette fabuleuse expérience que celle de prendre conscience de ces multiples moments que vous trouviez si banals auparavant. Aurez-vous alors déjà pensé au cinéma ? Le corps installé à un endroit pendant que l’esprit voyage au gré du scénario et que les émotions fusent au rythme des rebondissements. Ou bien vous seriez-vous souvenu d'un massage où le corps se faisait oublier ou mieux ressentir, modifiant ainsi la conscience de celui-ci ? D’autres se sont certainement imaginés sortir du temps dans un musée... Les conducteurs aussi connaissent bien ces longs trajets en voiture ou en moto, quand la monotonie d’une route devenue alors hypnotique crée des absences et des vides : "Mince, j’ai manqué la sortie que j’ai déjà prise des centaines de fois. Mais où sommes-nous ? Ah oui, j’étais complètement ailleurs... Incroyable, on est déjà arrivés ?" Et qui ne s’est jamais perdu dans ses pensées au détour de... De quoi d’ailleurs ? Comment peut-on oublier tous ces moments évanescents où notre être nous joue de jolis tours de transe ?
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L'hypnose contre le stress ?Pourquoi l’hypnose est-elle aussi efficace ? « La gestion du stress est l’une des applications les plus demandées, avec l’antitabac et l’amaigrissement. On le sait, le stress peut engendrer de l’anxiété, des insomnies et parfois des états dépressifs accompagnés de troubles somatiques. L’hypnose est beaucoup plus efficace que d’autres techniques – comme la “relaxation simple” –, d’abord parce que son effet relaxant, renforcé par la voix et la présence rassurante de l’hypnothérapeute, diminue très rapidement l’impact des agents stressants, quelle qu’en soit l’origine. Ensuite parce qu’elle permet au patient en état hypnotique de lever lui-même ses inhibitions. Par exemple, une jeune femme était tétanisée à l’approche d’un entretien d’embauche important et n’en dormait plus, alors qu’elle savait avoir toutes les chances d’obtenir le poste. En hypnose, elle a “vécu” l'entretien comme elle l'envisageait positivement et constructivement… Nous utilisons ensuite un ancrage du ressenti positif qui s'activera lors de l'entretien réel
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L'hypnose et les maladies chroniques ?L’hypnose peut-elle les soigner ? « Certaines, oui. Les acouphènes, par exemple, des bourdonnements d’oreille contre lesquels la médecine reste impuissante. Grâce à l’hypnose une suggestion peut modifier l’activité des commandes neurobiologiques responsables du fonctionnement de nos organes. Si vous décidez, par exemple, en autohypnose, d’augmenter la circulation du sang dans votre pied gauche, les vaisseaux sanguins vont se vasodilater sous l’effet d’une “transduction” (une transmission de l’information aux cellules). L’hypnose permet, c’est certain, d’installer une passerelle entre le corps et l’esprit, et d’activer nos mécanismes d’autoguérison. » Dr Gérard Arcas, médecin et chirurgien ORL, auteur de Guérir le corps par l’hypnose et l’auto-hypnose (Ed. Sand).
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Qu'est-ce que l'hypnose ?Tous les spécialistes ont leur propre définition et aucune théorie ne fait autorité. Le phénomène hypnotique est si complexe que les praticiens disent volontiers qu’il y a, non pas une, mais plusieurs hypnoses. Seule certitude : ce n’est pas un état de sommeil, mais un état modifié de conscience (EMC), comme le rêve, la transe, la relaxation, les expériences mystiques, la méditation… La « transe hypnotique » correspond à une modification de la vigilance normale – celle qui nous permet de raisonner et de vivre au quotidien. Mais elle a ses caractéristiques : dans un environnement monotone où rien ne se passe, où les stimuli sont peu intenses, notre cerveau est en « manque » d’informations. Il se met alors à en produire lui-même en puisant des images dans notre inconscient. En quelque sorte, on « rêve » tout en restant conscient. En outre, contrairement à l’état de vigilance normale, où l’attention embrasse de nombreux centres d’intérêt en même temps et passe rapidement de l’un à l’autre, elle est concentrée, en hypnose, sur un sujet beaucoup plus restreint. C’est ainsi que, peu à peu, la personne hypnotisée oublie la réalité extérieure pour entrer dans une réalité intérieure, mais qu’elle vivra comme extérieure. Seule exception : la voix de l’hypnotiseur continue d’être entendue. Ses mots deviennent un stimulus très particulier qui augmente le pouvoir de la suggestion. Celle-ci provoque alors des changements psychologiques ou physiologiques inhabituels (disparition immédiate de douleurs aiguës ou d’un eczéma, etc.). Pourquoi ? Comment ? Cela est encore à ce jour un mystère…
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Comment se passe une séance ?« Dormez, je le veux ! » Cette formule légendaire est désormais réservée au music-hall… Pratiquée par un psychothérapeute, l’hypnose est déclenchée de manière progressive en Hypnose Ericksonienne ou de manière rapide en Hypnose Flash®. Une séance dure 10 à 20 minutes et ai construite sur base de l'interview préparatoire. Le thérapeute vérifie l’état de la personne en soulevant un de ses poignets. Ensuite, le thérapeute emmène son sujet dans un rêve éveillé dont l'histoire répond aux objectifs de son patent. A la fin de la séance, le patient se réveille en douceur au terme d’un compte à rebours, pour retrouver le contrôle de ses muscles et revenir à la réalité sans sensation de malaise. Puis, patient et praticien commentent la séance. Exemple : un homme vivant mal l’approche de la retraite a retrouvé sous hypnose le souvenir d’autres changements (entrée à l’école primaire ou secondaire, à l’université, mariage, enfants, etc.). Avec le thérapeute, il va analyser ses résistances, mais aussi les bénéfices de ces changements pour construire un « scénario idéal » qui lui permettra d’effectuer une transformation intérieure positive.
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Quelles sont les différentes techniques d’hypnose ?On distingue plusieurs catégories. Traditionnelle : l’hypnothérapeute joue un rôle de premier plan – c’est lui qui dirige la séance. Il prononce des suggestions « directes » (appelées « injonctions »), tandis que le patient reste passif. Semi-traditionnelle : l’hypnothérapeute, au premier plan, émet à la fois des suggestions « directes » et « indirectes ». Nouvelle : l’accent est mis sur la personne et sur sa relation avec son hypnothérapeute, par des échanges, une communication. Ericksonienne : le patient participe à sa mise en condition hypnotique. L’hypnothérapeute utilise des métaphores pour que l’inconscient du sujet choisisse lui-même les solutions de ses problèmes. Intégrative Flash® : Le thérapeute interview son sujet, fait préciser ses attentes, son état émotionnel désiré et déploie toutes ses antennes afin de construire sa séance. La séance est centrée sur ce que désire le sujet à la place de la problématique.
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L'hypnose est-elle prouvée scientifiquement ?Ses effets, oui. De nombreuses études ont montré qu’une suggestion hypnotique entraîne des réponses neuronales. Exemple, celle menée en 1997 par le Pr Stephen Kosslyn, du département de neurologie du Massachusetts General Hospital de Boston : il a présenté à un groupe de seize personnes une palette de couleurs échelonnées et une palette de dégradés de gris. Les réactions de leur cerveau étaient enregistrées par un tomographe à émission de positrons. Lorsque, sous hypnose, on demandait à chacune de ces personnes de « voir » en couleurs la palette de gris, c’était l’aire occipito-pariétale, l’une des zones de reconnaissance des couleurs, qui était activée : le cerveau avait donc réagi comme s’il voyait de la couleur à la place du gris, ce que demandait la suggestion.
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Le thérapeute influence-t-il le patient ?Cette question est au centre de débats passionnés. Qu’en est-il ? En état hypnotique, on peut se souvenir d’authentiques événements oubliés, voire «refoulés». On peut aussi, en hypnose profonde, voir apparaître des fantasmes comme s’il s’agissait d’événements réels : leur véracité est telle qu’on ne peut les distinguer de vrais souvenirs, car notre cerveau a la possibilité de modifier ou de reconstruire un événement. Il n’y a donc, à ce jour, aucune réponse définitive ni sur la réalité des souvenirs d’abus sexuels, de «vies antérieures» ou d’enlèvements extraterrestres découverts sous hypnose profonde, ni sur l’influence de l’hypnotiseur par un phénomène de transmission d’inconscient à inconscient, voire télépathique…
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